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LE RENFORCEMENT DES CAPACITES DE STOCKAGE : UNE GESTION A LA CRISE D’EAU A SKIKDA (EST ALGERIEN)

IWRA World Water Congress 2008 Montpellier France
6. Water Conservation and Demand Management
Author(s):
Université du 20 Août 1955. Faculté des Sciences de l’Ingénieur. Département de Biologie. Laboratoire d’Eco Toxicologie -LET- B. P 26, Route El Hadaiek, 21000 Skikda -Algérie. Tél/Fax 038 70 10 16. E. mail tandjir@yahoo.fr Mobile 07 96 17 70 96

Keyword(s): Barrage, Crise d’eau, Bassin hydrographique, Skikda
Article: PDF

AbstractEn matière d’hydraulique, l’Algérie comprend cinq bassins Hydrographiques : 1. l’Oranie - Chott - Chergui, 2. l’Algérois - Hodna - Soumman, 3. le Constantinois - Mellégue - Seybousse, 4. le Cheliff - Zahrez, 5. et le Sahara. Pour minimiser les crises du manque d’eau, le Ministère des Ressources Hydriques a débloqué (2007) une enveloppe de 150 106 de dinars pour l'amélioration des infrastructures hydrauliques où la déperdition est évaluée à 40 %. Une partie est réservée à la construction de nouveaux barrages, la réduction de l'envasement des barrages, le traitement des eaux usées, la prévention des fuites et des gaspillages. A cela s’ajoutent 53. 109 de dinars pour réparer les quelques 30 % de conduites d'eau qui ne répondent pas aux critères de qualité des eaux. Des projets d’édification de réservoirs pourraient répondre à l'objectif du MRH de 12 109 m3 d'eau collectés chaque année servant à l’AEP Parmi ces projets, la région de Skikda en bénéficie. Elle fait partie du 3e bassin hydrographique du Constantinois et reçoit une précipitation moyenne annuelle de 800 mm avec une évaporation avoisinant les 700 mm. Elle est dotée de deux anciens barrages retenant un volume d’eau régularisable pour : Zerdazas (32.106 m3 an-1) qui est envasé à 75 % et les eaux de Guenitra (48.106 m3 an-1) qui sont contaminées par les résidus métallifères de l’ex mine de fer de Sidi Kambar. Deux autres retenues (Beni Zid pour 20.106 m3 an -1 et Zit Emba pour 43,4.106 m3 an-1) sont en achèvement pour la mise en eau. Suite à cette dernière décennie de sécheresse, les responsables de l’hydraulique de cette localité ont projeté la construction de trois autres. Il s’agit du barrage de l’oued Z’hor qui est destiné à l’AEP de la région ainsi qu’à l’irrigation de sa plaine qui s’étend sur une superficie de 400 ha pour une capacité totale est de 72 106 m3, Charchar qui est destiné à servir à la protection de la ville de Skikda contre les crues et à l’AEP ainsi qu’à l’irrigation de la plaine d’El-Hadaïek (capacité estimée à 11,5 106 m3) et Ramdane Djamel ayant pour rôle de servir de barrage écrêteur en amont du barrage de Zerdezas. Pour une maîtrise de la gestion de distribution d’eau, les quatre réservoirs fonctionnels sont interconnectés, l’ achèvement des trois autres accuse un retard de finalisation d’où le dessalement s’est imposé pour faire face aux besoins des différentes activités de la population (900 000 âmes), d’industrie (Complexe de pétrochimie de la Sonatrach) et d’agriculture (plaines d’irrigation du Saf-saf, Emjez Ed Chich, Tamalous). Les interconnexions des barrages actuels et futurs et le dessalement des eaux de mer contribueront certainement à soulager les agglomérations de la wilaya de Skikda d’une crise de manque d’eau, jadis achetée à des transporteurs à des prix élevés et avec une hygiène à risques pathogènes. Ainsi, la thématique « Le renforcement des capacités de stockage : une gestion à la crise d’eau à Skikda (Est Algérien) » est éclairée à satisfaire la demande en cet élément précieux qui est l’eau.
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