Angel Gurría, Secrétaire général de l'OCDE (CV)
Né le 8 mai 1950 à Tampico, au Mexique, M. Angel Gurría a pris ses fonctions de Secrétaire général de l'OCDE au 1er juin 2006, après une brillante carrière dans le service public mexicain, avec deux mandats ministériels.
En tant que ministre des Affaires étrangères de décembre 1994 à janvier 1998, son approche des enjeux mondiaux s'est notamment caractérisée par le dialogue et la recherche de consensus. En tant que ministre des Finances et du Budget de janvier 1998 à décembre 2000, il a permis à l'économie mexicaine de traverser un changement de gouvernement sans reproduire les crises monétaires qui s'en étaient ensuivies précédemment.
M. Gurría a établi une relation étroite avec l'OCDE, supervisant les premières années de l'adhésion du Mexique et présidant la Réunion du Conseil de l'OCDE au niveau des ministres en 1999. Il avait auparavant participé aux négociations portant sur l'adhésion du Mexique à l'OCDE.
Entre 1976 et 1978, il a été Représentant permanent du Mexique auprès de l'Organisation internationale du café, basée à Londres, et a exercé différentes fonctions au département financier de la Commission fédérale d'Electricité mexicaine, à la Banque nationale de développement (Nafinsa), au Fonds de développement rural et au Cabinet du maire de la ville de Mexico. Après 14 ans passés au sein du ministère mexicain des Finances de 1978 à 1992, il a occupé le poste de président-directeur général de la banque mexicaine d'import-export, Bancomext, en 1992. En 1993, M. Gurría a été nommé président-directeur général de la Banque nationale de développement du Mexique, la Nacional Financiera, spécialisée dans le soutien aux petites et moyennes entreprises.
Source : http://www.oecd.o rg/document/43/0,3343,fr_2649_201185_36672747_1_1_1_1,00.html
Michel Jarraud, directeur de l'Organisation Météorologique Mondiale
Diplômé de l'Ecole Polytechnique, Michel Jarraud a fait ses
classes à Météo France comme chercheur en prévision numérique. En
1978, il intègre le Centre européen de prévisions météorologiques à
moyen terme (CEPMMT), basé à Londres, en qualité de spécialiste de la
dynamique de l'atmosphère. Il contribuera à faire de ce centre l'un des meilleurs du
monde. De retour à Paris en 1986, il réintègre Météo France en tant que
Directeur de la division prévision, avant d'être nommé en 1990 Directeur adjoint du
CEPMMT.
C'est en janvier 1995 qu'il rejoint l'Organisation Météorologique Mondiale au poste de Secrétaire général adjoint, avant de prendre en janvier 2004 la direction de l'organisation. Son mandat a donc été reconduit jusqu'en 2011.
World Meteorological Organisation
John Pigram -IWRA Ven Te Chow Laureate 2008

Septembre 2, de 18:00 am à 19h00, salle Pasteur
Luis Carlos Guedes Pinto, ancien Ministre d'Agriculture du Brezil
Luis Carlos Guedes Pinto devient
Ingénieur en Agronomy en 1965 et obtient son PhD en Agronomie en 1973 au Collège
d'Agriculture Luiz de Queiroz" , Université de São Paulo (ESALQ/USP). Entre 1973-
1982 il a participé à la création de EMBRAPA(Agence Brézilien pour la Recherche
Agricole), et devient chef du personnel pour le President et chef de l'Unité Technique de Conseil
Technique, entre autres responsabilités. En 2003-2004 il a été président du
CONAB. Il devient Vice-Ministre du Ministère de l'Agriculture, Livestock and Food Supply in 2005
-2006. Actuellement, il est le Ministre
d'Agriculture.
Sanjit Bunker Roy - India’s
Barefoot College generation
Il y a plus de 30 ans, une famine
dévastatrice tua des milliers de personnes dans l’Etat indien du Bihar. Confronté à
cette tragédie, Sanjit Roy fit un choix qui allait sceller son avenir: il allait agir à la campagne
plutôt qu’en ville, et à la base plutôt qu’aux échelons supérieurs
de l’administration.
Depuis qu’il y a fondé un Centre de recherches et d’action
sociales en 1972, Sanjit Bunker Roy vit à Tilonia, village du Rajasthan, l’un des Etats les plus vastes,
les plus arides et les plus pauvres de l’Inde. Plus connu sous le nom de Barefoot College, («le
collège aux pieds nus»), le centre1 a formé deux générations de villageois qui
n’avaient aucun diplôme scolaire. Ils sont devenus travailleurs sociaux, techniciens en énergie
solaire, mécaniciens ou enseignants. Plus de 100 000 personnes dans 110 villages ont désormais
accès à l’eau potable, à une formation, aux soins de santé et au
marché de l’emploi.
De jeunes ruraux, autrefois considérés comme
«inemployables», installent puis entretiennent des équipements solaires, construisent des
réservoirs d’eau potable ou des pompes manuelles. De jeunes artisans améliorent les
techniques ancestrales dans des ateliers spécialisés. Environ 3 000 enfants, dont 60% de filles,
gardent le bétail et aident leurs parents pendant la journée, puis suivent des cours du soir
dispensés par des gens du cru, qui sont eux-mêmes rarement allés à
l’école pendant plus de huit ans. Quelque150 «écoles du soir» fonctionnent
aujourd’hui dans la région de Tilonia, ou dans un quelconque bâtiment public.
Source : Neela Misra, journaliste basée à in New Delhi (India). "The Unesco Courrier".