IWRA Proceedings

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Caractérisation de la sècheresse au sud Tunisien

IWRA World Water Congress 2008 Montpellier France
4. Development of Water Resources and Infrastructure
Author(s): Manel Ellouze
Habib Abida
Manel Ellouze: Etudiant chercheur, Faculté des Sciences de Sfax, Route Sokra, B.P 802, 3018 Sfax, Tunisie ; téléphone : 216 98510385, e-mail : manel.ellouze@voila.fr Habib Abida: Maître de conférences, Faculté des Sciences de Sfax, Route Sokra, B.P 80

Keyword(s): sècheresse, indice standardisé des précipitations, fréquence, sud Tunisien, pluviométrie.
Article: PDF

AbstractLa sécheresse est définie comme « le phénomène naturel qui se produit lorsque les précipitations ont été sensiblement inférieures aux niveaux normalement enregistrés et qui entraîne de graves déséquilibres hydrologiques préjudiciables aux systèmes de production des ressources en terre ». La sécheresse est ainsi un événement résultant d'une baisse de la pluviométrie mais dont les conséquences peuvent être catastrophiques sur les écosystèmes naturels, anthropiques et socio-économiques. La Tunisie, située dans une zone de transition entre la zone tempérée et la zone subtropicale, fait partie des régions sensibles. L’analyse des séries de précipitations annuelles et mensuelles fait apparaître l’ existence de dépendances pour le climat tunisien. Elle permet de constater une forte tendance pour qu’une année sèche soit suivie d’une autre année sèche. Pour analyser cette dépendance, les principales caractéristiques des épisodes secs au sud tunisien durant la période comprise entre 1898 et 2003 ont été utilisées. L’étude est basée sur les valeurs de l’indice standardisé des précipitations (SPI, Standardized Precipitation Index) calculé pour le court, moyen et long terme (3, 12 et 24 mois respectivement). Les résultats obtenus montrent une grande variabilité des valeurs du SPI pour le court terme avec des épisodes de sècheresse caractérisés par une grande fréquence et une courte durée. Cependant, pour les deux autres échelles de temps, les valeurs se stabilisent et révèlent des séquences sèches moins fréquentes mais plus prolongées. La période de sècheresse la plus importante en intensité, durée et extension est apparue surtout à la fin de l’année 1976.
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